Citations correspondant à « effarouché » : 19 citations trouvées dans le Littré
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Que ton ambition ne s'effarouche pas CORNEILLE Perthar. III, 4 effaroucher
Et je n'ai plus un coeur que le crime effarouche RACINE Théb. III, 6 effaroucher
Pégase s'effarouche et recule en arrière BOILEAU Épîtr. IV arrière
Un homme de talent, s'il est austère, il effarouche LA BRUYÈRE XII effaroucher
Mon coeur s'en effarouche, et j'en frémis d'horreur CORNEILLE Hor. II, 3 effaroucher
Ne t'effarouche pas d'un feu dont je fais gloire CORNEILLE Suréna, I, 1 effaroucher
Le lecteur se scandalise et s'effarouche de tout ROUSSEAU Ém. IV effaroucher
C'est [Villebrune] un oiseau effarouché qui ne sait où se reposer SÉVIGNÉ 22 juill. 1676 oiseau [1]
Craignez-vous qu'il ne vienne ? Je crains qu'en l'apprenant son coeur ne s'effarouche CORNEILLE Nicom. I, 5 craindre
C'était la funeste régence de Brunehault qui avait surtout effarouché la nation MONTESQUIEU Espr. XXXI, 1 effaroucher
Vous lui cachez, madame, un secret qui le touche ; Je crains qu'en l'apprenant son coeur ne s'effarouche CORNEILLE Nicom. I, 5 effaroucher
Trop d'éclat l'effarouche ; il voit d'un oeil sévère Dans le bien qu'on lui fait le mal qu'on peut lui faire VOLTAIRE Brutus, II, 2 effaroucher
Trop d'éclat l'effarouche ; il voit d'un oeil sévère Dans le bien qu'on lui fait le mal qu'on lui peut faire VOLTAIRE Brutus, II, 2 lui [1]
Je trouvai un homme [Argenson] effarouché du poids des finances, mais bien flatté de la sauce des sceaux SAINT-SIMON 480, 213 sauce
Le cheval reculait toujours, ronflant, soufflant, et bronchant comme un cheval effarouché qu'il était SCARRON Rom. com. II, ch. 13 broncher
....Les chevaux, que leur sang effarouche, Bouleversent leur charge, et n'ont ni frein ni bouche CORNEILLE Les vict. du roi en 1672 frein [1]
Biron, avec de la grâce, de la capacité à la guerre, était fort débauché, fort mécréant, et le pillage n'est pas chose qui effarouche les Allemands SAINT-SIMON 450, 53 mécréant, ante
Rien ne m'épouvanta jamais au grand jour ; mais tout m'effarouche dans les ténèbres qui m'environnent ; et je ne vois que du noir dans l'obscurité ROUSSEAU Lett. à M. du Belloy, Corresp. t. II, p. 171, dans POUGENS. noir, oire
Un homme de talent et de réputation, s'il est chagrin et austère, il effarouche les jeunes gens, les fait penser mal de la vertu, et la leur rend suspecte d'une trop grande réforme, et d'une pratique trop ennuyeuse LA BRUYÈRE XII réforme