Que ton ambition ne s'effarouche pas |
CORNEILLE
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Perthar. III, 4 |
effaroucher |
Et je n'ai plus un coeur que le crime effarouche |
RACINE
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Théb. III, 6 |
effaroucher |
Pégase s'effarouche et recule en arrière |
BOILEAU
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Épîtr. IV |
arrière |
Un homme de talent, s'il est austère, il effarouche |
LA BRUYÈRE
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XII |
effaroucher |
Mon coeur s'en effarouche, et j'en frémis d'horreur |
CORNEILLE
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Hor. II, 3 |
effaroucher |
Ne t'effarouche pas d'un feu dont je fais gloire |
CORNEILLE
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Suréna, I, 1 |
effaroucher |
Le lecteur se scandalise et s'effarouche de tout |
ROUSSEAU
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Ém. IV |
effaroucher |
C'est [Villebrune] un oiseau effarouché qui ne sait où se reposer |
SÉVIGNÉ
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22 juill. 1676 |
oiseau [1] |
Craignez-vous qu'il ne vienne ? Je crains qu'en l'apprenant son coeur ne s'effarouche |
CORNEILLE
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Nicom. I, 5 |
craindre |
C'était la funeste régence de Brunehault qui avait surtout effarouché la nation |
MONTESQUIEU
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Espr. XXXI, 1 |
effaroucher |
Vous lui cachez, madame, un secret qui le touche ; Je crains qu'en l'apprenant son coeur ne s'effarouche |
CORNEILLE
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Nicom. I, 5 |
effaroucher |
Trop d'éclat l'effarouche ; il voit d'un oeil sévère Dans le bien qu'on lui fait le mal qu'on peut lui faire |
VOLTAIRE
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Brutus, II, 2 |
effaroucher |
Trop d'éclat l'effarouche ; il voit d'un oeil sévère Dans le bien qu'on lui fait le mal qu'on lui peut faire |
VOLTAIRE
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Brutus, II, 2 |
lui [1] |
Je trouvai un homme [Argenson] effarouché du poids des finances, mais bien flatté de la sauce des sceaux |
SAINT-SIMON
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480, 213 |
sauce |
Le cheval reculait toujours, ronflant, soufflant, et bronchant comme un cheval effarouché qu'il était |
SCARRON
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Rom. com. II, ch. 13 |
broncher |
....Les chevaux, que leur sang effarouche, Bouleversent leur charge, et n'ont ni frein ni bouche |
CORNEILLE
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Les vict. du roi en 1672 |
frein [1] |
Biron, avec de la grâce, de la capacité à la guerre, était fort débauché, fort mécréant, et le pillage n'est pas chose qui effarouche les Allemands |
SAINT-SIMON
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450, 53 |
mécréant, ante |
Rien ne m'épouvanta jamais au grand jour ; mais tout m'effarouche dans les ténèbres qui m'environnent ; et je ne vois que du noir dans l'obscurité |
ROUSSEAU
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Lett. à M. du Belloy, Corresp. t. II, p. 171, dans POUGENS. |
noir, oire |
Un homme de talent et de réputation, s'il est chagrin et austère, il effarouche les jeunes gens, les fait penser mal de la vertu, et la leur rend suspecte d'une trop grande réforme, et d'une pratique trop ennuyeuse |
LA BRUYÈRE
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XII |
réforme |